L’animal le plus meurtrier au monde n’est pas le tigre ou le requin. C’est le moustique. Chaque année, cet insecte est responsable du décès de plus d’un million de personnes, principalement en Asie et en Afrique. Pour vous protéger, mieux vaut avoir les bons réflexes et une bonne mutuelle.
Les moustiques, des vecteurs d’infection
La plupart du temps, une piqûre de moustique est inoffensive. Elle vous démange avant de disparaître.
Mais parfois, le moustique devient un vecteur d’infection. Cela arrive quand l’insecte pique une personne malade. Il transmet ensuite sa pathologie aux autres personnes qu’il pique. Les moustiques propagent uniquement certaines maladies virales ou parasitaires comme :
- Le chikungunya ;
- La dengue ;
- La maladie à virus Zika ;
- La fièvre jaune ;
- L’encéphalite japonaise ;
- La fièvre du Nil occidental ;
- La fièvre de la vallée du Rift ;
- Le paludisme ;
- La filariose lymphatique.
En revanche, ils ne transmettent pas la COVID-19, ni le VIH.
Si ces contaminations sont plus fréquentes dans les régions au climat chaud et humide, elles peuvent aussi arriver dans des zones plus tempérées de France métropolitaine.
Quelques réflexes pour éviter les piqûres
Les moustiques raffolent de l’eau stagnante. Si vous voulez les éloigner de votre domicile, éliminez les flaques, mares et autres points d’eau. Pensez à couvrir vos récupérateurs d’eau, à vider les soucoupes de vos pots de fleurs et vos arrosoirs. Vous pouvez également installer des moustiquaires à vos fenêtres. À l’extérieur, utilisez en plus un serpentin fumigène pour tenir à distance les indésirables.
Pour protéger votre corps, lors d’une randonnée ou pour une soirée barbecue, portez des vêtements couvrants. Même s’il fait beau, enfilez une chemise à manche longue et un pantalon. Les moustiques ne vous piqueront pas à travers le tissu. Appliquez en complément un produit répulsif sur vos mains et votre visage.
Inutile de dépenser votre argent dans des bracelets anti-moustiques, des appareils à ultra-son ou des huiles essentielles. Les spécialistes sont formels : ces dispositifs ne sont d’aucune efficacité !
Des vaccins et des traitements contre les maladies
Dans les régions endémiques, celles où les moustiques sont les plus susceptibles de transmettre des maladies, ces mesures préventives ne suffisent pas. Si vous avez prévu de voyager en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, prenez rendez-vous avec votre médecin traitant pour qu’il vous conseille.
Il pourra par exemple vous donner un traitement préventif contre le paludisme et vous prescrire un vaccin contre la fièvre jaune ou l’encéphalite japonaise.
La Sécurité sociale rembourse uniquement le vaccin contre la fièvre jaune aux assurés vivant en Guyane. Dans tous les autres cas, vous devez payer vous-même vos vaccins et votre traitement préventif. Cependant, votre complémentaire santé peut les financer. Vous devez avoir pour cela souscrit un contrat qui prend en charge les vaccins non obligatoires.
Les meilleures mutuelles remboursent intégralement le prix du produit et de l’injection. Certains contrats moins chers prévoient un remboursement partiel, soit sous la forme d’un forfait annuel, soit d’un pourcentage de vos dépenses.