Nuits trop courtes, réveils nocturnes, insomnies… Les Français dorment de moins en moins bien. Cette dette de sommeil inquiète les pouvoirs publics, mais aussi les professionnels de l’assurance auto. En effet, somnolence et fatigue au volant augmentent considérablement le risque d’accident. En cette journée internationale du sommeil, LeLynx.fr vous donne ses conseils pour éviter ce danger.
Arrêtez-vous dès les premiers signes de fatigue
Vous roulez déjà depuis plusieurs heures. Mais depuis quelques kilomètres, vos yeux piquent, votre nuque devient raide, vous avez mal au dos et votre regard se fige. Pas de doute, vous commencez à ressentir les premiers signes de fatigue. Vous êtes moins concentré et votre conduite risque d’en souffrir.
Inutile d’ouvrir les fenêtres, d’augmenter le son de l’autoradio ou de boire un café. Pour éviter l’accident de voiture, vous devez faire une pause d’au moins 15 minutes. Arrêtez-vous le plus tôt possible dans un endroit sécurisé, comme une station-service. Profitez-en pour prendre l’air, marcher et faire une légère collation.
La fatigue au volant n’est pas une fatalité, vous pouvez y échapper ! Avant un long trajet, offrez-vous une nuit de sommeil d’au moins sept ou huit heures. Abstenez-vous aussi de conduire :
Enfin, n’attendez pas de ressentir les premiers symptômes de la fatigue pour vous arrêter. La Sécurité routière recommande de faire une pause toutes les deux heures, même si vous n’en éprouvez pas le besoin.
Attention aussi à la somnolence au volant
Arrêtez-vous également si vous avez du mal à vous concentrer, que vous baillez et que vos paupières vous semblent lourdes. Ce sont les premiers signes de somnolence. Vous risquez de vous endormir pendant quelques secondes. Garez-vous sans tarder sur un emplacement sécurisé. En effet, sur autoroute, la somnolence multiplie par 3 ou 4 le risque d’avoir un accident dans les 30 minutes.
Vous êtes plusieurs conducteurs dans la voiture ? Demandez à l’un de vos passagers, qui est en pleine forme, de vous relayer. Si personne ne peut vous remplacer, accordez-vous une micro-sieste de 15 à 20 minutes. Patientez ensuite un quart d’heure, le temps d’être bien réveillé avant de repartir.
Comme la fatigue, la somnolence peut être évitée. Certains assureurs considèrent d’ailleurs qu’un conducteur qui prend son véhicule alors qu’il a envie de dormir est responsable des sinistres qu’il provoque. Ils inscrivent donc dans leurs contrats une condition d’exclusion de garantie en cas de somnolence.
Si vous causez un accident en vous endormant au volant, votre assurance auto indemnise vos victimes au titre de la responsabilité civile. Mais elle peut refuser de prendre en charge votre préjudice, même si vous aviez souscrit une formule tous risques. Elle peut en plus procéder à la résiliation de votre assurance auto.