Entre augmentation des mutuelles santé, nouvelles prérogatives des pharmaciens et modifications des règles pour les arrêts de travail, découvrez ce qui change pour votre santé en 2024.
Les mutuelles augmentent leurs tarifs
Les complémentaires santé coûtent plus cher en 2024. Les mutuelles expliquent cette évolution par la mise en place du 100 % santé, l’augmentation des dépenses et la revalorisation de la rémunération des soignants.
Un traitement directement en pharmacie pour certaines affections
Vous ressentez tous les symptômes d’une angine ou d’une cystite ? Pas besoin d’attendre 48 heures qu’un créneau se libère chez votre médecin traitant. Depuis le début de l’année, les pharmaciens sont autorisés à effectuer un test pour confirmer le diagnostic et vous délivrer le traitement adéquat.
Le dispositif sera étendu dans les prochains mois aux conjonctivites, petites plaies, piqûres de tiques et brûlures superficielles.
Le remboursement des protections menstruelles
L’Assurance Maladie rembourse désormais les protections menstruelles réutilisables (culottes de règles et coupes menstruelles) pour les femmes de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (C2S), quel que soit leur âge.
La prise en charge est totale pour les assurées ayant droit à la C2S. Pour les autres, la participation de la Sécurité sociale s’élève à 60 % et les mutuelles financent le reste. Rendez-vous en pharmacie pour en bénéficier.
Une meilleure indemnisation des arrêts de travail suite à une fausse-couche
Depuis le 1er janvier 2024, les salariées dont la grossesse s’interrompt spontanément avant la 22e semaine d’aménorrhée ont droit à un arrêt de travail sans perdre de salaire. Elles sont indemnisées à compter du premier jour d’arrêt.
Jusqu’à présent, un arrêt de travail prescrit suite à une fausse-couche donnait lieu à 3 jours de carence.
La durée des arrêts de travail en téléconsultation limitée
Les médecins ne peuvent plus prescrire des arrêts de travail de plus de 3 jours lors d’une téléconsultation. Pour obtenir un arrêt plus long, le patient doit obligatoirement être examiné par le praticien.
Cependant, la loi prévoit deux exceptions :
Comme chaque année, l’Assurance Maladie revoit ses plafonds pour tenir compte de la hausse des salaires. En 2024, le salaire maximum pris en compte pour le calcul des indemnités journalières (IJ), des pensions d’invalidité ou des retraites, augmente de 5,4 % et passe à 3 864 euros mensuels. Conséquence directe, le montant maximal des indemnités journalières est réévalué. Il est maintenant, au plus, de 52,28 euros bruts. Afin d’améliorer ses actions de prévention, la Sécurité sociale vous propose et finance en totalité un bilan de santé, appelé bilan prévention. Il a pour but d’identifier les facteurs de risque de maladie chronique, de réaliser des dépistages et de mettre à jour les vaccinations. Vous pouvez en profiter plusieurs fois dans votre vie : [bullet_list type="circle"]
Les plafonds d’indemnisation revus à la hausse
Les bilans de santé pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie
Les médicaments délivrés à l’unité en cas de rupture d’approvisionnement
En cas de rupture d’approvisionnement d’un médicament, la ministre de la Santé pourra prendre un décret obligeant les pharmaciens à délivrer les traitements à l’unité. La mesure sera ensuite levée quand les stocks seront reconstitués.