La colocation reste une option de logement privilégiée pour les étudiants et les jeunes actifs. Offrant une surface habitable plus grande à moindre coût, elle séduit par sa convivialité et son côté économique. Quelles sont les villes les plus onéreuses pour vivre en colocation ? Comment peut-on réaliser des économies supplémentaires ? Quelle assurance habitation choisir pour ce type de d’habitation ?
Les villes où la colocation coûte le plus cher
Les résultats du baromètre 2024 de la colocation en France, réalisé par Oqoro, sont basés sur l’analyse de 100 000 appartements en colocation et 150 000 candidats. Ils montrent des disparités frappantes dans le coût des chambres en colocation dans l’Hexagone.
Le loyer moyen pour une chambre en colocation en France est de 492 €. Paris se hisse sans surprise au sommet de ce classement, avec un loyer moyen de 756 € par mois pour une chambre. Annemasse et le bassin genevois (704 €), Nice (661 €), Lyon (566 €) et Bordeaux (563 €) complètent ce top 5.
À l’opposé, des villes comme Saint-Étienne (378 €), Brest (405 €), Le Havre (417 €) ou Rouen (418 €) affichent des loyers nettement plus abordables.
La tension locative : un défi supplémentaire
Avant de payer son loyer, ne serait-ce qu’accéder à une colocation peut s’avérer difficile, surtout dans les grandes villes. À l’échelle nationale, un candidat devra en moyenne envoyer 7 demandes pour espérer trouver une chambre. C’est ce qu’on appelle la tension locative.
Paris (14), Lyon (11,3), Bordeaux (10,6) et Nice (10,4) affichent une tension locative bien supérieure à la moyenne.
La période estivale est particulièrement tendue, puisqu’elle concentre 50 % des demandes et entraîne un pic de candidatures pour les chambres en colocation.
Comment réaliser des économies en colocation ?
Malgré ces différences, la colocation demeure en moyenne 13 % moins chère qu’un studio et 35 % moins coûteuse qu’un deux-pièces, selon Oqoro. Outre le loyer, d’autres astuces permettent de réduire encore davantage les frais de logement en colocation.
D’abord, le partage des charges courantes est une évidence : diviser en autant de colocataires les coûts d’électricité, de gaz, d’internet, du petit entretien et d’assurance habitation conduit à des économies significatives de l’ordre de 30 % par rapport à une location traditionnelle.
En colocation, il est également possible de faire une demande d’Aide personnalisée au logement (APL) auprès de la CAF. Cette allocation vous aide à payer le loyer. Le mode de calcul de l’APL varie selon le type de bail :
- Pour un bail unique signé par tous les colocataires : la CAF utilise la quittance unique et la divise par le nombre de colocataires pour déterminer le montant de l’APL ;
- Pour des baux individuels : le calcul de l’APL se fait de la même manière que pour un locataire classique.
Assurance habitation colocation : une étape clé
L’assurance habitation est une obligation pour tout locataire, au moins pour couvrir les risques locatifs (incendie, dégâts des eaux). Pour la colocation, chaque colocataire doit aussi souscrire une garantie responsabilité civile.
Cependant, une assurance multirisques habitation (MRH) est recommandée pour :
- Étendre la couverture à d’autres risques (vol, catastrophes naturelles, dommages électriques…)
- Couvrir les dégâts causés au voisinage et aux biens mobiliers des colocataires.
Deux options existent :
- Souscrire un contrat commun qui couvre tous les colocataires ;
- Opter pour des contrats individuels (pour minimiser les litiges potentiels en cas de sinistre, il est conseillé que tous les colocataires s’assurent auprès de la même compagnie).
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Vous êtes étudiant en colocation ? Certains assureurs proposent des offres promotionnelles et des réductions pour une assurance habitation étudiant.