Votre lieu de résidence et le modèle de votre voiture ne sont pas les seuls à jouer sur le prix de votre assurance auto. Votre profil a également son importance. En plus de votre âge et de votre expérience, les assureurs prennent en compte vos antécédents. Et certains incidents impactent plus votre prime que d’autres.
Accidents, suspension de permis et délit de fuite font flamber votre prime d’assurance
Lorsque vous avez trois accidents responsables ou plus au cours de l’année, votre assurance ne se contente plus de revoir le calcul de votre bonus-malus auto. Elle vous inflige en plus une surprime de 50 %.
Votre cotisation annuelle est aussi majorée de moitié si vous écopez d’une suspension de permis de conduire de 2 à 6 mois. La sanction, tout comme votre prime, est doublée lorsque le retrait est supérieur à 6 mois.
Enfin, les assurances pénalisent les clients qui se sont rendus coupables d’un délit de fuite. Elles appliquent une majoration de 100 %.
La plupart des compagnies ont adopté ce barème. Mais certaines sont encore plus sévères et infligent des pénalités qui représentent jusqu’à 400 % de la prime initiale. D’autres savent se montrer compréhensives, par exemple dans le cas d’une première suspension de permis, et ne modifient pas leurs tarifs. Si vous avez eu des accidents à répétition ou que vous avez été condamné, pensez à utiliser un comparateur d’assurance pour que ces incidents n’impactent pas trop votre prime !
Le vrai coût de l’assurance auto après un refus d’obtempérer ou une conduite sous emprise
Les comportements interdits par la loi, comme le refus d’obtempérer, la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants ont également une incidence sur votre prime.
Le prix moyen d’une assurance auto en France est de 646 euros par an.* Mais les clients payent en moyenne :
- 1 447,74 euros après avoir conduit malgré un permis retiré ou suspendu ;
- 1 188,62 euros après avoir été contrôlé avec un taux d’alcoolémie supérieur à la limite légale ;
- 1 067,91 euros après un délit de fuite ;
- 1 032,22 euros après un refus d’obtempérer ;
- 980,38 euros après avoir été contrôlé positif aux stupéfiants ;
- 897,38 euros après une condamnation pour défaut d’assurance**.
Faut-il prévenir son assurance auto après un contrôle positif ou une suspension de permis ?
Le Code des assurances vous oblige à déclarer sous 15 jours à votre assureur « les circonstances nouvelles qui ont pour conséquence soit d’aggraver les risques, soit d’en créer de nouveaux ». Cela inclut les suspensions de permis, les amendes pour une conduite en état d’ivresse et les condamnations pour refus d’obtempérer.
Vous devrez aussi faire état de vos antécédents quand vous changez d’assureur ou de contrat. En effet, le Code des assurances vous impose en plus de « répondre exactement aux questions posées par l’assureur, notamment dans le formulaire de déclaration du risque ».
Vous avez eu une amende pour conduite en état d’ivresse et vous êtes tenté de ne rien dire à votre assurance pour faire des économies ? Ce n’est pas forcément une bonne idée. S’il se rend compte que vous avez omis des informations, votre assureur pourra résilier votre contrat. Il pourra également vous demander de lui rembourser les sommes perçues pour vos précédentes indemnisations. Même si vous n’étiez pas en infraction.
* Méthodologie : résultats obtenus sur un échantillon significatif de primes d’assurances auto cliquées par les utilisateurs LeLynx.fr sur la période du 01/01/2023 au 31/12/2023.
** Méthodologie : résultats ont été obtenus sur un échantillon significatif de primes d’assurance auto cliquées par les utilisateurs LeLynx.fr sur 2023 et jusqu’au 1er juillet 2024.